Un article intéressant d'Ouest France qui relate bien le contexte du moment et que je le constate également à la Villa des Pins où JACCUZZI/Sauna attirent la clientèle, ainsi que le confort de la VILLA, son grand jardin et bientôt la PISCINE !!!!!!!!
>Toute l'actualité du grand ouest > Morlaix -
samedi 08 septembre 2012
Si le bilan de cette saison estivale est mitigé pour la majorité des acteurs du tourisme, l'hôtellerie haut de gamme a su tirer son épingle du jeu.
Bilan mitigé
« On ne peut pas dire que la saison a été merveilleuse, mais on ne s'en sort pas trop mal. Nous restons sur les mêmes chiffres que l'année précédente », convient ainsi Anne-Marie Nicol, directrice de l'hôtel des Bains à Locquirec. Pour l'établissement, seul juin a été très difficile : « C'est un mois où les gens réservent à la dernière minute... Avec le mauvais temps, nous n'avons pas eu cette clientèle de passage... »
Pour d'autres, c'est le mois de juillet qui n'a pas été très bon : « Je n'ai jamais vu ça en douze ans », raconte ainsi le chef Patrick Jeffroy, à la tête de l'Hôtel de Carantec.
De l'avis de tous, ce sont les Tonnerres de Brest qui ont ainsi rattrapé le mois de juillet. À l'image du Brittany de Roscoff où le Sultanat d'Oman avait réservé une bonne partie des chambres. « Avec les Tonnerres, les hôtels étaient pleins. Les gens en ont profité pour réserver dans le secteur et visiter la baie », confirme également Jean-Christophe Rollet de l'hôtel du Port.
« La saison n'est pas terminée. Mais ce qui est sûr, c'est que septembre va sûrement rattraper juillet. Quant à juin, c'est la même chose que l'année dernière », affirme de son côté Jérôme Marc, directeur de l'hôtel Brittany. Pour la majorité des établissements, le constat est le même : si juin ou juillet n'a pas été bon, ce n'est « pas pire que l'année 2011 ».
Haut de gamme
Un temps morose, un contexte économique difficile... Le bilan de la saison est donc en demi-teinte pour ces acteurs du tourisme. Mais certains ont su tirer leur épingle du jeu. Car une tendance revient tout de même pour 2012 : les vacanciers lésinent de moins en moins sur la qualité. « Le haut de gamme se développe et attire », confirme le directeur du pays touristique de Morlaix, Bruno Le Lan.
Certains hôteliers en ont d'ailleurs fait leur créneau. Une stratégie qui se révèle payante, comme l'explique Anne-Marie Nicol : « Nous avons choisi de passer en 4 étoiles car il est évident que cela attire une certaine clientèle. »
Public étranger
Premiers concernés : les étrangers. Allemands, Hollandais, Suisses, Belges... Ils sont nombreux à venir profiter du charme de la Bretagne dans ces établissements tout confort. Au Brittany par exemple, le label Relais et Châteaux attirent une clientèle russe ou encore américaine. Depuis quelques années, les Anglais font également leur grand retour.
Les Français sont toujours représentés, mais, phénomène nouveau, ils demandent de plus en plus aux hôteliers des « gestes commerciaux ». « Même sur du très haut de gamme », constate Jérôme Marc, rejoint par d'autres confrères, comme Patrick Jeffroy.
Cocooning
Un public plus exigeant qui demande des services de plus en plus pointus. « Lorsqu'ils viennent ici, ils recherchent une qualité de service, une bonne table, un accueil et une écoute qu'ils ne trouveront pas ailleurs », affirme Matthieu Perroud, directeur de l'Auberge de Saint-Thégonnec.
Spa, piscine intérieure, cuisine gastronomique, services de luxe... Les attentes sont diverses. Des personnes qui cherchent à se faire cocooner, même sur de courtes durées. « Ils ont envie de se faire plaisir. Un peu en réaction à la morosité ambiante », avance Jean-Christophe Rollet.
Stéphanie HANCQ.
Tourisme : le haut de gamme attire - Morlaix
samedi 08 septembre 2012
Si le bilan de cette saison estivale est mitigé pour la majorité des acteurs du tourisme, l'hôtellerie haut de gamme a su tirer son épingle du jeu.
Bilan mitigé
« On ne peut pas dire que la saison a été merveilleuse, mais on ne s'en sort pas trop mal. Nous restons sur les mêmes chiffres que l'année précédente », convient ainsi Anne-Marie Nicol, directrice de l'hôtel des Bains à Locquirec. Pour l'établissement, seul juin a été très difficile : « C'est un mois où les gens réservent à la dernière minute... Avec le mauvais temps, nous n'avons pas eu cette clientèle de passage... »
Pour d'autres, c'est le mois de juillet qui n'a pas été très bon : « Je n'ai jamais vu ça en douze ans », raconte ainsi le chef Patrick Jeffroy, à la tête de l'Hôtel de Carantec.
De l'avis de tous, ce sont les Tonnerres de Brest qui ont ainsi rattrapé le mois de juillet. À l'image du Brittany de Roscoff où le Sultanat d'Oman avait réservé une bonne partie des chambres. « Avec les Tonnerres, les hôtels étaient pleins. Les gens en ont profité pour réserver dans le secteur et visiter la baie », confirme également Jean-Christophe Rollet de l'hôtel du Port.
« La saison n'est pas terminée. Mais ce qui est sûr, c'est que septembre va sûrement rattraper juillet. Quant à juin, c'est la même chose que l'année dernière », affirme de son côté Jérôme Marc, directeur de l'hôtel Brittany. Pour la majorité des établissements, le constat est le même : si juin ou juillet n'a pas été bon, ce n'est « pas pire que l'année 2011 ».
Haut de gamme
Un temps morose, un contexte économique difficile... Le bilan de la saison est donc en demi-teinte pour ces acteurs du tourisme. Mais certains ont su tirer leur épingle du jeu. Car une tendance revient tout de même pour 2012 : les vacanciers lésinent de moins en moins sur la qualité. « Le haut de gamme se développe et attire », confirme le directeur du pays touristique de Morlaix, Bruno Le Lan.
Certains hôteliers en ont d'ailleurs fait leur créneau. Une stratégie qui se révèle payante, comme l'explique Anne-Marie Nicol : « Nous avons choisi de passer en 4 étoiles car il est évident que cela attire une certaine clientèle. »
Public étranger
Premiers concernés : les étrangers. Allemands, Hollandais, Suisses, Belges... Ils sont nombreux à venir profiter du charme de la Bretagne dans ces établissements tout confort. Au Brittany par exemple, le label Relais et Châteaux attirent une clientèle russe ou encore américaine. Depuis quelques années, les Anglais font également leur grand retour.
Les Français sont toujours représentés, mais, phénomène nouveau, ils demandent de plus en plus aux hôteliers des « gestes commerciaux ». « Même sur du très haut de gamme », constate Jérôme Marc, rejoint par d'autres confrères, comme Patrick Jeffroy.
Cocooning
Un public plus exigeant qui demande des services de plus en plus pointus. « Lorsqu'ils viennent ici, ils recherchent une qualité de service, une bonne table, un accueil et une écoute qu'ils ne trouveront pas ailleurs », affirme Matthieu Perroud, directeur de l'Auberge de Saint-Thégonnec.
Spa, piscine intérieure, cuisine gastronomique, services de luxe... Les attentes sont diverses. Des personnes qui cherchent à se faire cocooner, même sur de courtes durées. « Ils ont envie de se faire plaisir. Un peu en réaction à la morosité ambiante », avance Jean-Christophe Rollet.
Stéphanie HANCQ.
